Ces facteurs de risque sont :
Des antécédents familiaux de parodontite (facteurs héréditaires)
Les maladies systémiques (déficit immunitaire, diabète, sida, traitement immuno-suppresseur)
Le tabac
Le stress qui se manifeste par le bruxisme, la dépression, l’insomnie et la prise de médicaments type anxiolytiques ou tranquillisants.
Des carences alimentaires ou des modifications hormonales, la présence d’infections récidivantes rebelles au traitement.
Tout ce qui peut favoriser la rétention de la plaque bactérienne (mal positions des dents, prothèses et bridges anciens, appareils d’orthodontie …)
Ces différents facteurs de risque seront listés et évalués afin de préciser le diagnostic de maladie parodontale. L’examen clinique, l’interrogatoire, l’examen radiographique ainsi que des tests complémentaires nous permettront de réaliser ce diagnostic.
Parmi ces tests complémentaires des tests microbiologiques d’évaluation des bactéries présentes pourront être utilisés afin de cibler les bactéries pathogènes en question. Il s’agira alors de choisir le traitement adapté et éventuellement de prescrire des antibiotiques. Ces tests seront à réaliser avant le traitement pour le diagnostic et après le traitement pour l’évaluation de la réussite de ce traitement.
Un autre test peut être utilisé c’est le test génétique pour la susceptibilité à la maladie parodontale de l’adulte. La parodontite est une maladie héréditaire, on en a maintenant la preuve de manière certaine. Il s’agit avec ce test de déterminer la présence d’une réaction inflammatoire de l’hôte exacerbée. Cette réaction exagérée de l’organisme aggrave le développement de la maladie parodontale. Le risque de développer une parodontite est alors multiplié par 3.
Si d’autres facteurs aggravants existent tel le tabac, le risque est multiplié par 8.